La liste pourrait continuer longtemps…
On a tous ressenti un sentiment d’échec un jour ou l’autre. Même s’il est tout à fait normal, il est plutôt inconfortable. Alors, comment fait-on pour le surmonter? Et surtout, à quoi ça sert?
La confiance en soi, c’est se sentir capable de faire quelque chose. Donc, quand on n’est pas habitué de cuisiner ou de pratiquer un sport, par exemple, on passe tous dans une zone d’inconfort, de nouveauté, d’inconnu. C’est un passage obligé, tout comme l’échec. En effet, se tromper, c’est non seulement normal, mais aussi prévisible.
Impossible de te rappeler quand tu as commencé à marcher. Pense plutôt à tes enfants, tes neveux ou tes voisins. La première fois qu’un tout-petit essaie de se lever debout, ça ne fonctionne pas. Et là, il apprend que s’il envoie sa tête à l’arrière, il va perdre l’équilibre. Et chaque fois qu’il va tomber, il va apprendre quelque chose pour développer davantage son équilibre. Il va tomber trèèèèès souvent. Mais un moment donné, il va être capable de se tenir debout en se tenant sur le divan. Après, il pourra maintenir son équilibre seul. Puis faire quelques pas. Et enfin, courir.
Je n’ai jamais vu un adulte dire à un bébé : « Ben voyons, vas-tu finir par arrêter de tomber? Mettre un pied devant l’autre, c’est pas compliqué. »
Alors, pourquoi serais-tu aussi dure avec toi lorsque tu développes une nouvelle compétence, que tu te trouves dans une zone de nouveauté. Se tromper (et se relever), ça fait partie du processus d’apprentissage.
Le sentiment d’échec, c’est une lumière qui allume sur ton tableau de bord. Cette lumière t’indique qu’il te reste encore des leçons à tirer de ton expérience.
La prochaine fois que tu ressentiras un sentiment d’échec, peu importe la situation, assis-toi, prends une feuille et un crayon et fais la liste de toutes les leçons que tu as tirées de cette expérience-là. Ce simple exercice t’aidera à faire diminuer, voire disparaître, ce sentiment désagréable.
« La salsa, ce n’est pas pour moi. Je ne suis pas bonne. » Minute, papillon! Donne-toi une chance : c’est ton deuxième cours. Imagine de quoi on aurait l’air si on s’était tous dit ça la première fois qu’on a essayé de marcher. On serait une gang à se déplacer à quatre pattes.
Se taper sur la tête, abandonner et se rebeller contre l’univers, c’est totalement inutile. Et si, à la place, on se demandait ce qu’on a appris de notre expérience?
Tu continues de pratiquer et t’améliores de semaine en semaine? Merveilleux. C’est une expérience-réussite. Tu pratiques trois fois par semaine pendant six mois et malgré tout, tu ne peux t’empêcher d’écraser les pieds de ton partenaire? Ben coudonc, tu auras au moins appris que la salsa n’est pas faite pour toi. On n’est pas obligé d’être bon dans tout, tu sais. C’est une expérience-apprentissage.
Eh bien, on va peut-être échouer moins souvent, mais on va apprendre moins de choses aussi… et notre vie va s’atrophier. Les humains, on est fait comme ça : soit on apprend soit on s’atrophie. On ne peut pas se situer entre les deux.
C’est un cercle vicieux : quand on s’atrophie, on se sent de moins en moins capable de faire des choses. Notre confiance en soi diminue, tout comme notre zone de confort.
MAIS si on accepte de naviguer dans notre zone d’inconfort et d’apprendre de nos échecs, on va développer notre confiance. Ça fait tout simplement partie du processus.
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